Passer d’un antidépresseur au bleu de méthylène : une transition en douceur

1. Pourquoi cette transition ?
Le bleu de méthylène agit comme antidépresseur, mais sur un autre plan : il cible la neuroinflammation, restaure la respiration cellulaire et revitalise le système nerveux. Il ne remplace pas une molécule chimique par une autre, mais introduit une information régénérative dans le corps.
Il peut donc remplacer progressivement un traitement classique, à condition de respecter le terrain du patient et son rythme d’évolution intérieure.
2. Les risques mal compris : clarifier le syndrome sérotoninergique
Les rares publications alarmantes concernant le bleu de méthylène font toutes référence à des perfusions intraveineuses à haute dose, administrées en milieu hospitalier. Les microdoses par voie orale utilisées ici (< 0,4 mg/kg) ne provoquent ni pics plasmatiques, ni effets secondaires de ce type.
En dessous d’un certain seuil, le bleu n’a pas d’effet inhibiteur sur la MAO-A, et ne déclenche pas de syndrome sérotoninergique.
⚠️ Cette transition ne doit jamais être improvisée : elle demande un suivi et une évaluation personnalisée.
3. Les trois étapes de la transition thérapeutique
🔹 Étape 1 : Stabiliser
- Maintien du traitement antidépresseur existant
- Introduction du bleu à dose faible (maximum 10-20 mg/j) par voie orale
- Observation du ressenti, de la fatigue, du sommeil, de l’anxiété
🔹 Étape 2 : Dynamiser
- Passage progressif à des microdoses dynamisées (0,2 mg → 0,002 mg → 0,00002 mg)
- Préparation par succussion selon la méthode hahnemannienne
- Réduction des effets indésirables, augmentation de la vitalité
🔹 Étape 3 : Accompagner le sevrage
- Réduction très progressive de l’antidépresseur, uniquement si la stabilité émotionnelle est atteinte
- Poursuite du bleu dynamisé comme soutien de fond
- Approfondissement du travail thérapeutique : écoute du corps, recentrage, autonomie
4. Un mot d’encouragement
Ce passage est une chance. Il ouvre un autre rapport à soi, à la santé et à l’équilibre intérieur.
Vous ne remplacez pas une molécule par une autre : vous changez de paradigme.