Eau vivante & Verdunisation
Philippe Bunau-Varilla, la pompe, le vortex et l’art de désintoxiquer le réel
Résumé
En 1916, au cœur du chaos, Philippe Bunau-Varilla invente la verdunisation : une injection infinitésimale d’eau de Javel directement à l’entrée d’une pompe centrifuge, là où naît un vortex. À très faible dose (≈0,1 mg/L), l’eau devient potable sans goût ni toxicité, loin des 3–4 mg/L d’usage. L’ingéniosité tient moins au chlore qu’au lieu et mode d’injection : la pompe agit comme une chambre de dynamisation.
Deux effets remarquables émergent ensuite : la réminiscence (l’eau propre “informe” l’eau sale dans un réseau fissuré et garde sa stérilité jusqu’au robinet) et le rayonnement (stérilisation d’une eau contaminée placée à proximité dans une fiole scellée, sans contact direct).
À chaque mise en place du procédé, la mortalité infantile chute fortement (≈ –50 % selon les séries locales disponibles). C’est à la fois une prouesse sanitaire et une intuition écologique : faire plus avec beaucoup moins de chimie.
1) D’où part-on ? L’eau n’est pas « à dynamiser » — elle est vivante
Plutôt que de « dynamiser l’eau », il s’agit de nous réaccorder à elle. Le protocole qui suit ne professe aucune doctrine : il installe un cadre d’attention qui apaise le cerveau inquiet et rend sensible ce que j’appelle la Vie — l’oscillation juste d’un dipôle au cœur d’une mer de vibrations.
Dans cette perspective, chaque usage de l’eau devient une occasion de la considérer comme parfaite dans son geste : hôte sur Terre, don, bien commun, essentielle. Or notre imaginaire est saturé d’alertes : pénurie, radioactivité, microplastiques, perturbateurs endocriniens, métaux lourds, résidus médicamenteux, bactéries… Jusqu’à projeter sur le verre devant nous un récit catastrophiste.
Lorsque nous adhérons à ce récit, nous déstructurons notre relation à l’eau par nos propres pensées. Masaru Emoto a popularisé cette intuition : l’intention façonne la forme. Qu’on partage ou non sa lecture, tous constatent combien nos pensées surgissent d’elles-mêmes : ni programmables, ni vraiment contrôlables.
C’est ici qu’intervient, très concrètement, mon eau bleue : elle instaure une distance douce avec le flux mental, démasque les pensées imposées par un cerveau enflammé, et nous rend la liberté d’utiliser le mental comme un outil plutôt que comme un guide. L’eau redevient présence, et nous nous réaccordons à elle — lucidement, sans nier les exigences sanitaires, mais sans céder au poison de la peur.
2) Masaru Emoto : un regard possible, pas un dogme
Masaru Emoto a popularisé l’idée que l’eau réagit aux intentions humaines en présentant des photographies de cristaux formés après congélation. Ses images, qu’on les tienne pour révélatrices ou non, ont eu une vertu pédagogique : elles invitent à considérer l’eau comme un milieu relationnel, et non comme un simple solvant. Son projet déclaré était simple et vaste : « guérir l’eau, l’être humain et la Terre ».
Vous êtes libre d’y adhérer ou pas. Deux manières honnêtes de lire ces travaux coexistent :
- Lecture matérialiste : la matière prime. Les formes cristallines reflètent surtout des paramètres physico-chimiques (impuretés, vitesse de congélation, surfaces, gradients). Les images d’Emoto stimulent néanmoins une pratique utile : cultiver une attention apaisée à l’eau change notre rapport à elle, même sans postuler d’effet direct de la pensée.
- Lecture « conscience d’abord » : la conscience peut informer la matière. L’eau agit comme miroir et mémorise des qualités vibratoires que certaines images rendraient visibles. Ce cadre élargit l’expérience : l’intention juste devient un geste de soin.
Ma position pratique est modeste et opérative : je n’invoque ces images ni comme preuve, ni comme caution. Je m’en sers comme exercice d’attention : respirer, nommer l’eau comme un don, suspendre le récit catastrophiste, puis boire. Dans ce silence, l’eau bleue aide à prendre distance d’un mental enflammé : l’esprit redevient outil, pas tyran. Que vous soyez matérialiste ou que vous placiez la conscience au premier plan, l’enjeu est le même : réaccorder la relation à l’eau, ici et maintenant.
Voici le témoignage d’un de nos enfants :
« Les enfants ne sont pas encore perturbés par les enseignements de la raison. » Je ne connais pas l’origine de cette phrase, mais elle m’accompagne. Ai-je encore, à l’âge adulte, la maturité de rester cette enfant-là ?
Mon voyage au Togo, à l’aube de mes vingt printemps, reste gravé en moi. Première fois en Afrique, première mission humanitaire : tout était prêt dans la trousse — DMSO, désinfectant, pastilles de chlore… l’arsenal classique du « bon sens ».
Puis la vie a débordé le protocole. Attendre une heure avant de boire l’eau du puits ? Au début nous avons essayé. Ensuite, de moins en moins. Et bientôt, plus du tout. Des inconscients, diraient certains. Mais personne ne nous rappelait à l’ordre, et tant qu’on ne sait pas, rien ne peut nous arriver… pensions-nous.
Vers la fin du séjour, à Tové, un villageois s’étonne de nous voir remplir nos bouteilles au puits. « Mais il y a une citerne d’eau potable au village… » Personne ne nous en avait parlé. Il fallait bien s’hydrater, et nous l’avons fait.
On pourrait parler de confiance : en la vie, en nos parents qui nous ont fait confiance, en l’hospitalité des habitants que nous pensions suivre sans le savoir. Le fait est que nous ne sommes pas tombés malades. Pur hasard, diront les uns ; reflet d’une attitude bienveillante qui s’est imprimée dans l’eau, diront les autres. Je ne tranche pas pour les autres ; je sais seulement ce qui me parle : la seconde lecture résonne en moi.
Nota bene : ceci est un témoignage vécu, pas une consigne sanitaire, une confiance très personnelle en la Vie. En voyage, suivez toujours les recommandations locales et médicales. Mon récit parle d’une relation à l’eau, de confiance et d’attention — il n’encourage aucune prise de risque.
3) La verdunisation : comment sortir « du tout chimie »
Le cœur du procédé n’est pas la chimie, mais l’hydrodynamique du vortex : l’injection au point de turbulence maximale (entrée de pompe centrifuge) d’un produit chimique, quelque soit sa nature, par un système appelé « Venturi » produit un vortex. Ce vortex mélange, oxygène, rend toute substance chimique plus actif à très faible dose. Résultat : eau potable, en utilisant comme Bunau-Varilla l’eau de Javel, sans goût, en utilisant 40× moins de produit que les dosages classiques.
4) Réminiscence & Rayonnement : les deux effets singuliers
Réminiscence (Carcassonne)
Dans un réseau fissuré où eau propre et eau sale se mêlaient, l’eau verdunisée restait stérile jusqu’au robinet : l’eau “informée” semblait structurer l’eau polluée au contact.
Rayonnement (Lyon)
Une fiole d’eau contaminée placée au centre d’un récipient d’eau verdunisée demeure stérile sans contact matériel : un effet d’influence “à distance”.
5) L’expérience « homéopathique » à l’échelle d’une ville
Verdunisation = dynamisation mécanique (vortex) + dose infinitésimale + appareil autonome (autojavelliseur). Les échos avec la dynamisation hahnemannienne sont frappants — une “homéopathie hydrodynamique” avant l’heure.
6) Santé publique & écologie : faire plus avec moins
Moins de chlore, moins de goût, plus d’acceptabilité — et des courbes de mortalité infantile qui chutent nettement lors du passage de la javellisation à la verdunisation (≈ –50 % d’après les séries locales). C’est à la fois une victoire sanitaire et une intuition écologique : réduire l’empreinte chimique sans perdre l’efficacité.
7) Frise rapide
8) Ponts vers tes pages
- Eau vivante : dýnamis, structuration, champs cohérents.
- Homéopathie : de la secousse manuelle au vortex mécanique.
- Magnétisme : “rayonnement” & action sans contact.
9) Encadré « Chiffres à insérer »
Ville : Carcassonne — Période : 1923–1929
• Typhoïde : XX → XX (pour 100 000 hab.)
• Choléra : — (si applicable localement)
• Mortalité infantile : XX → ≈ XX/2
NB : tu pourras insérer ici les séries municipales/INSEE ou archives d’hygiène que tu détiens.
10) Micro-protocole “rompre le cercle”
Pour tes lecteurs : une pratique en 4 pas (cerveau calme, corps accordé, eau réaccueillie).
- Observer : noter le point d’angoisse (2 mots).
- Formuler : « Si je réaccorderais mon eau intérieure par… alors… » (1 ligne).
- Tester (≤ 2 min) : souffle + eau + geste de présence (verre d’eau, bouche, respiration).
- Intégrer : ✔ ✖ △ et un ajustement pour demain.
Vous repartez avec
- Un schéma pompe/vortex (vectoriel, modifiable).
- Une frise des jalons (éditable).
- Un tableau prêt à compléter (statistiques locales).
- Des ponts vers Eau vivante, Homéopathie, Magnétisme.