Le Bleu de méthylène

Entre cellule, lumière
et moment juste

Le bleu soigne sans jamais s’imposer. Pour nos mitochondries, il est un pont qui enlève leur dysfonctionnement. Pour la matière, un signal de se transformer en énergie. Pour le temps, un moment de détente. Pour nous, il indique une direction, celle de la conscience, de la confiance, du retour au rythme juste.

Illustration des thèmes

Résumé

Le Bleu de Méthylène: une molécule exceptionnelle entre tutelle chimique et ma vision dynamisée :

  • Le bleu traverse mon approche comme une ligne ténue mais constante. Pigment thérapeutique, lumière symbolique, déclencheur cellulaire — il relie ce qui semblait séparé.
  • Le bleu est la couleur primaire qui manque à nos corps, raison profonde pour laquelle tant de maisons du bassin méditerranéen sont peintes en bleu, et pourquoi les Jardins de Majorelle d’Yves Saint Laurent accueillent le bleu pour capter le ciel. Il évoque le Kairos : ce moment juste où le soin prend effet sans effort.
  • Le bleu de méthylène, utilisé au cœur de la mitochondrie, agit comme un messager. Il n’intervient pas « contre » la maladie, mais en faveur d’un ré-alignement subtil.

En bref, son passé est prestigieux, son avenir fulgurant.

Plus qu’une chromothérapie

1. 30.000 publications scientifiques peer-reviewed

Si vous avez l’habitude de lire des publications scientifiques, tapez « blue methylene » sur PubMed, la métabase de données scientifiques en anglais contenant des références à des articles médicaux couvrant l’ensemble du domaine biomédical. Vous serez surpris de constater que cette molécule, inscrite dans la pharmacopée française depuis 150 ans, suscite un intérêt exponentiel depuis le début de la pandémie de Covid-19 : tout le monde semble s’intéresser à ce colorant thérapeutique hors pair.
La génération de mes parents le connaissait bien: on badigeonnait la bouche des bébés avec la poudre pour soigner dentition, aphtes, angine à streptocoques, abscès dentaires, cystite sans passer par le médecin. D’ailleurs il existait et existe encore 15 spécialités pharmaceutiques. Les voici:

  • ALBACETINE COL 6,5ML
  • ANTISEPTIQUE CALMANTE, pommade ophtalmique, tube de 5 g
  • BIOCANINA LOT OCULAIRE CH/CT 135ML
  • COLLYRE BLEU LAITER, flacon, boîte de 1 flacon compte-gouttes de 10 ml
  • COLLYRE BLEU FORT LAITER, collyre, flacon compte-gouttes de 10 ml
  • BLEU METHYLENE OFFICINAL 100 G
  • BLUCINEL 0,04 POUR CENT, collyre en solution, flacon compte-gouttes de 10 ml
  • BLUE MARKER AGUETTANT M.1ML10
  • DULCIBLEU, collyre, flacon compte-gouttes de 10 ml
  • CHLORURE DE METHYLTHIONINIUM PROVEBLUE solution injectable 5 mg/ml
  • PASTILLES MONLEON, pâte à sucer, boîte de 50
  • OCRYL – Lotion oculaire stérile. – fl 135 ml
  • OCRYL LOTION OCULAIR STERILE 135ML
  • SULFA-BLEU, collyre en solution, flacon de 10 ml

Tous les services de réanimation l’ont en stock pour traiter la methémoglobinemie dont il est le principal antidote.

2. Pourquoi ce thème ?

Le bleu traverse mon parcours comme une ligne de vie. Il est apparu d’abord comme couleur : celle du ciel, de l’enfance, du silence, du soin. Puis comme molécule — le bleu de méthylène — et enfin comme moment : le Kairos, cet instant où tout bascule sans effort.

Le bleu n’est pas une croyance ni une théorie : c’est une expérience. Il est arrivé dans ma vie avec la promesse discrète d’un alignement possible, à la fois biologique et symbolique. Une vibration qui touche la cellule, mais aussi l’âme.

J’ai vu le bleu s’infiltrer dans mes soins, mes pensées, ma manière d’écouter. Il ne soigne pas au sens classique : il oriente, prépare et révèle.

3. Comment agit-il ?

Le bleu agit en filigrane. Il traverse sans s’imposer. Il ne combat pas, ne s’accroche pas. C’est une teinte, un souffle, une température intérieure. Le bleu adoucit le système nerveux ; il invite le corps à revenir au rythme juste, celui du moment où une réponse devient possible.

Sur le plan cellulaire, le bleu de méthylène agit au cœur de la mitochondrie, là où se décide l’énergie vitale. Il facilite la respiration cellulaire comme si, d’un coup, l’organisme respirait mieux — plus lentement, plus profondément, plus lucidement.

Mais ce n’est pas qu’une molécule. Le bleu est aussi lumière. Il évoque la partie du spectre qui, dans certaines traditions, relie l’humain au ciel, la parole au silence, la volonté au destin.

Le bleu, enfin, est Kairos : non pas le temps qui passe (Chronos), mais le moment opportun, le seuil, l’instant précis où un soin peut agir — parce qu’il est reconnu, accueilli, appelé.

4. Ce que j’en fais en pratique

En thérapie, je n’emploie pas le bleu comme un médicament isolé, mais comme une invitation vibratoire. Parfois, une microdose de bleu de méthylène suffit à déclencher un apaisement profond, une meilleure oxygénation, une impression de clarté mentale.

Souvent, c’est en tant que présence symbolique que le bleu opère. Il est dans mes mots, dans mes silences, dans l’espace de soin lui-même. Je peux en parler ou non : il est là, comme un canal discret entre vous et votre justesse intérieure.

Quand j’utilise le bleu, ce n’est pas pour « faire » quelque chose. C’est pour laisser venir : laisser surgir ce qui, en vous, attendait une permission. Une lumière.

5. Une ouverture

Le bleu est une clef. Il ouvre sans bruit, prépare sans heurts. Il n’impose rien, mais réveille tout. Il ne cherche pas à expliquer : il indique.

Et si nous apprenions à écouter ce qui, en nous, attend simplement que le bon moment soit reconnu ? Peut-être que le soin n’est pas une technique, mais une qualité d’attention. Peut-être que le bleu, en nous, est déjà à l’œuvre.

Mes pages sur le Bleu

Du paludisme au Covid, de la dépression à la neuro-inflammation et -dégénération, du cancer à la vision dynamique, voici quelques pages pour aborder le Bleu différement: